Guillaume Gomez et la convivialité à l’Alsacienne
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Guillaume Gomez, président de l’association des chefs de chefs d’Etats, adore l’Alsace et ne s’en cache pas.
Le chef exécutif du palais de l’Élysée y revient très souvent. La plupart du temps pour des missions de juré de concours, lui qui fut le plus jeune chef meilleur ouvrier de France.
« C’est ici que j’ai gagné mon premier concours de cuisine. J’adore venir et revenir, j’y ai plein d’amis, c’est très souvent la fête »
Très disponible, il répond à toutes les questions… quand elles ne concernent pas l’Élysée. Ce qu’il aime avant tout en Alsace, c’est la tarte flambée. « C’est un plat simple et tellement savoureux. Pas besoin de se creuser la cervelle pour se régaler et il est si convivial. Il réunit tout le monde, je n’ai pas trouvé d’équivalent ailleurs ».
Concernant les vins d’Alsace, il avoue aimer leur côté éclectique. « J’ai une vraie fascination très culinaire et technique pour les Vendanges Tardives, même si je ne suis pas une bouche sucrée. Mais ce genre de vinification très originale est une petite merveille pour moi, ma curiosité est aussi piquée par les vins de glaces, forcément rares. Ce sont là deux spécificités dont l’Alsace peut légitimement s’enorgueillir, on y produit de très grands jus ».
Cependant, pour être sûr de faire plaisir à Guillaume Gomez, il vaut mieux un Riesling d’Alsace qui se prête mieux à sa pratique de la gastronomie alsacienne. « Hormis les tartes flambées, je suis fan des plats traditionnels. C’est si bon d’avoir une vraie tradition si ancrée, et souvent, elle s’accommode très bien avec un Riesling bien sec ou minéral. » A 34 ans, le chef parisien prouve que malgré les modes et les tendances, la tradition aura toujours du bon, même pour les jeunes générations.
